Scénario dans les pas de sacha: le passo doble

Scénario intermédiaire (se situant à la moitié du scénario d'un MJ frustré)


Les évenements se déroulent quelque part à l'ouest du Calimshan nos aventuriers (Lénia, Mayana la nouvelle déva et notre drow, ainsi que Garrisson) en voyage sont toujours en route pour leur mystérieuse mission, alors que la nuit tombe à peine, nos aventuriers prient d'une grande lassitude décident de monter un bivouac pour la nuit.

Au détour d'un chemin alors qu'il se prépare à s'installer ils peuvent observer en contre bas d'une pente douce, plusieurs feux de camps, autour desquels ont été installé plusieurs roulotes et chariots.

De là où vous vous situez vous pouvez entendre les bruits de voix et même par instant le son d'instrument à percussion.

Intriguée par ces bruits, je fait signe a mes compagnons de s'arrêter. Puis j'approche en tentant de me cacher du mieux que je le peux et d'approcher pour observer ce campement... Il m'intrigue.

Garrisson semble s'arrêté laissant les experts du camouflage, faire preuve de leurs talents (pitoyables selon lui).
Lénia s'approche et peut sentir les coeurs de ses mortels battre, elle a déjà rencontrer des humains de ses tribus de bohémiens (jet de folklore réussit). D'après tes connaissances, on fait d'eux des explorateurs, des voleurs, des gens aptes dans l'art de la fête et des plaisirs, mais on raconte d'eux des problèmes avec les autres communautés, car ils n'apprécient que très peu les incartades entre les membres de leur communauté, et des étrangers. Certains d'entre eux ont de maigres aptitudes de voyance et d'illusion mais cela reste plus que peu probable.

Garret reste prudemment caché près de Lénia et lui murmure, tout en gardant les yeux fixés sur le camp :

Je n'aime pas ces gens, ils sont aussi fourbes avec les étrangers que les miens. J'ai déja trop vécu cette situation. Je préfère éviter tout contact avec ces gens. Je propose de monter le camp un peu plus loin et surtout de ne pas rater nos tours de garde, je tiens à ne pas me réveiller tout nu. On a suffisamment de bouffe et tout le matos qu'il faut, à moins que quelqu'un n'ai envie d'aller négocier quelque chose avec eux?

Tout en évoquant sa vie passée avec les drows, les douleurs des cicatrices laissées par cette période le secoue. Mais Garret était maintenant un aventurier expérimenté tentant de tirer un trait sur cette période, il réprime son rictus de souffrance et reste impassible.

Garret tente d'identifier si Lénia se cache correctement et se déplace avec une discrétion suffisante, sinon il la stoppe. Il tente ensuite d'identifier les positions des incontournables sentinelles et leur champ de vue.

Il semble à garret qu'effectivement l'humaine se cache admirablement laissant les ombres l'engloutir pour renforcer l'obscurité avoisinnante, ses pas certes audibles restent néanmoins discret autant que peu l'être un utilisateur des arcanes.

Prudent garret se recule hors de portée de toute vue et se dirige vers le camp de fortune que mayana et garrisson sont en train d'installer avec peu de minutie mais pas mal d'expérience.

Garisson ruminait depuis quelques jours, quelque chose ne collait pas dans cet intrigue mais quoi, lénia avait trop changer, et cet être qui utilisait les même pouvoir que lui trop de chose troublante ces derniers temps. Il resta donc silencieux.

Mayana leva les yeux vers le drow, qu'elle semblait ne pas avoir repéré.

Des bohémiens, leurs coutumes remontent à plusieurs centaines d'éons se sont des êtres vindicatifs, et je n'ai guère besoin d'eux, peut etre au mieux pourrait il nous indiquer les grandes villes de la région, car pour ma part, je ne suis jamais venu par ici.

J'en pense que nous autres élus des éons, sommes un chouilla trop penché sur la morale pour inspirer confiance à ces forbans, nan envoyons plustot quelqu'un à la moralité plus tortueuse

Dit mayana en laissant de gros sous entendu sur une personne qui l'avait bléssé dans le passé.

Soit j'irais avec Lénia. Restez au camp, je ne compte pas bénéficier de leur hospitalité légendaire. Lénia allez je te suis.

Garret remets sa capuche sur la gueule, dissimule ses armes du mieux possible sous son long manteau de voyage et emboite le pas à la sorcière à l'éthique plus que douteuse.

Mais après tout cette femme voyageait déja depuis un moment avec Garret, il avait donc confiance en elle et après tout il fallait parfois agir durement, seuls les lâches ne se salissent jamais les mains, et Lénia pouvait comprendre le passé et les actions de Garret. Son seul problème résidait dans son instabilité notoire....

Lénia ne put réprimer un étange sourire à la mention de personnes instables.

Nous devrions pouvoir jouer de leur hospitalité traditionnelle qu'ils offrent aux voyageurs. Cependant, Garret tu as raison il va falloir garder un oeil sur nos bourses.

- Enfin un petit peu d'action, Lénia ...
- Oui, si du sang doit couler, je te laisserai t'en repaître. Mais d'ici là, laisse moi seul gérer la situation.

Semblant sortir d'une rêverie, toujours cet insolent sourire aux lèvres, Lénia se mit en route suivant Garret.

Les deux compagnons approchèrent du camp, une certaine jovialité était palapable dans l'air, plusieurs hommes chantaient des chansons entrainantes, jouant d'instrument à percution et d'étranges guitares à 4 cordes, les femmes dansaient autour des feux, pendant que d'autres préparaient un étrange animal qui cuisait embroché cinq pas au dessus du feu. Il doit y avoir environ 70 bohémiens dans ce camp à première vue.


Pour l'instant ils ne vous ont pas repéré grâce à vos vetements sombres, votre expérience du camouglage et une petite part de chance.
N'hésiter pas à me rappeler vos tenues.

Face à vous deux gardes, l'un à une lance et une armure de cuir, l'autre un sabre à la ceinture, ils fument tout deux une pipe en regardant les alentours.

Garret s'avance tranquilement vers les deux gardes d'un pas calme. Il porte son long manteau de voyage marron avec la capuche rabattue sur le visage.
En dessous il porte sa fidèle armure de cuir noire enchantée. Son épée courte pendouille sur sa jambe gauche dans son fourreau, sa ceinture de couteaux de jets en travers du torse, une dague dans chaque botte, son arbalète de poing noire pendouille sur sa jambe droite retenue à la ceinture. Des bottes de voyage pratiques et portées serrées pour ne pas l'entraver à la course complètent sa tenue.

Sous sa capuche un visage noir, éclairci par ses yeux violets perçants et ses longs cheveux blancs. Une brûlure profonde vient compléter le tableau du tueur.


Garret parle de sa voie elfique mais rauque dû à l'accent drow :
Bonjours Messieurs, nous sommes des voyageurs égarés. Nous recherchons la route pour almraiven. Peut-être pourriez-vous avoir l'amabilité de bien vouloir nous renseigner. Nous vous en saurions gré.

- Hé bien, ça en fait du monde...
- Oui, et je te saurai gréé de rester tranquille pour le moment ... pour en ressortir en un morceau.
- Nous verrons, tu n'as pas d'ordres à me donner !

Lénia s'avance doucement derrière Garret. Elle est tout de noir vêtu. Une étrange robe de voyage noire avec un plastron de cuir pour le torse. Elle porte un bâton étrange qu'elle tiens toujours à la main ainsi qu'une dague pendu a la ceinture. Elle a également une étrange cape dont la capuche est en place et dissimule des traits fin et délicats. Caché dessous, un grimoire enchanté relié avec une petite chaînette en argent attachée à la ceinture.

Lénia semble se fondre dans les ombres et par moments disparaitre dans les ténèbres avant de ressurgir quelques pas plus loin... effet d'optique sans doute...

Une fois que Garret s'arrête et ôte sa capuche, Lénia fait de même.
On peux voir son visage fin, et on y décèle quelques chose d'étrange. Comme un contraste entre un si joli visage et d'étranges yeux si froids qui semblent avoir vécu bien des horreurs.

Bonsoir je me nomme Lénia. Comme l'a dit mon compagnon, nous voudrions profiter de votre hospitalité et quérir les nouvelles de la région, et échanger quelques histoires au coin du feu.

Les deux gardes vous aperçurent et mirent la main à leurs armes tout en se redressant, ces hommes devaient avoir du métier.

Halte qui vas là!
Vous êtes donc des étrangers, de passage j'imagine. Vous êtes aux portes de la confrérie du levant, si vous cherchez de quoi vous restaurez et un lit plus confortable que la pierre, nous pouvons en échanges de quelques devises vous fournir cela, si vous cherchez votre chemin pour almraiven il vous suffit de suivre ce chemin (il désigne du doigt l'est), et d'avancer jusqu'à un indicateur à une journée de marche puis vous ne serez guère plus très loin.
Mais que fais donc un drow et une humaine a pareil heure de la nuit.

Bien. Je vous remercie pour ces informations. Passez une bonne nuit et bon voyage à vous.

Sur ce Garret se tourne et, sans attendre de voir si Lénia le suit, retourne au camp rapporter ces informations.

A regret, Lénia quitte le campement pour rattraper Garret.
La rencontre aurait pu être enrichissante, mais deux autres compagnons attendaient leur retour.

Bien négocié, Garret. Je ne te connaissais pas ces talents de diplomate. Bon, nous connaissons maintenant notre chemin...

J'ai grandi dans un univers tellement cruel que tu passerais pour une sainte la-bas, tu ne peux même pas imaginer tout ce que ça m'a force a apprendre. Diplomatie, traitrise, mensonge, assassinat, délation...
Je te donnerais des cours un jour si tu veux clin d'oeil

Une fois rentrer au camp, nos aventuriers, commencèrent à manger avant de dormir.
La nuit était calme et cela fit beaucoup de bien à nos aventuriers qui avaient plus que besoin d'un peu de sommeil.

On continue la suite dans deux modules séparés s'il vous plait ne regarder pas celui de l'autre.
Thomas: https://souffledudragon.1fr1.net/passo-doble-f53/zoen-pour-thomas-t425.htm#3307
Sacha: https://souffledudragon.1fr1.net/passo-doble-f53/zone-pour-sacha-t424.htm#3306

Un homme fin et athlétique s'approche à une vitesse ahurissante de Lénia et vient cueillir son adversaire direct d'un coup d'épée à deux mains.

Célérité angélique (Manuel des joueurs 2)
Vous concentrez l'énergie divine dans votre corps pour gagner une vitesse surnaturelle tandis que vous portez votre attaque.
rencontre Arme, Divine
Portée: Corps à corps, Arme
Temps d'incantation: Action simple
Effet: Avant l'attaque, vous vous décalez de 2 cases
Censure de poursuite: Vous vous décalez d'un nombre de cases égal à 1 + modif de Dex (soit 6cases)
Cible: 1 créature
Attaque:+15 vs CA
Réussite: 2d10 + 8 dégâts

L'homme est habillé tout de noir, une tunique ample pour ne pas gêner ses mouvement mais ressérée à la taille par une ceinture. Il porte un foulard autour de la bouche, et ses longs cheveux blonds cachent en partie son visage. Sa voix et ses oreilles trahissent son origine elfique :
S'adressant à Lénia :
Relevez-vous, il faut courir!

Chancelante et perdant du sang de multiples morsures, je regarde dans la direction de la forêt, puis le nouvel arrivant.

Je vous remercie, je vous suis redevable... Je me nomme Lénia. Allons vers la forêt rejoindre mes compagnons, le maitre de ces horreurs est juste derrière, et je n'ai pas encore les moyens de le neutraliser...

Sur ce, en m'appuyant sur mon baton, je tente le plus vite possible de quitter ce maudit campement et de me rendre dans la forêt, à l'endroit où nous avions laissé notre camp.
En ce faisant, je surveille un petit peu, si je n'aperçois pas mes compagnons par hasard.

Dernier détail, comme d'acoutumée je ne fait pas confiance a 100%... Donc je garde autant que possible l'elfe dans mon champ de vision quitte a le faire paraitre... (bien que dans l'état actuel des choses il ne lui faudrait pas grand effort pour me finir...)